Inflation : baisse des prix en vue cet été !

Des baisses de prix attendues : Les négociations entre les industries agroalimentaires et la grande distribution rouvertes

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change le 1er janvier 2023 panier anti inflation

Caisse d’un supermarché – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Les consommateurs peuvent enfin espérer une diminution des prix dans les rayons de la grande distribution. Sous la pression du gouvernement, les poids lourds de l’industrie agroalimentaire ont accepté de reprendre les négociations commerciales avec les distributeurs, dans le but de faire baisser les prix des produits dès cet été.

Face à une inflation persistante, les principaux acteurs de l’industrie agroalimentaire se sont engagés à renégocier les prix avec les distributeurs, anticipant ainsi les négociations prévues à la fin du mois. L’objectif est de réduire le coût des produits qui ont connu les hausses les plus importantes.

Ces 75 grandes entreprises, parmi lesquelles figurent des géants tels que Coca Cola, Unilever, Nestlé et Mars, représentant 80% du marché, vont donc entamer des discussions pour revoir à la baisse les tarifs de certains produits. Seront concernés ceux dont les prix ont augmenté de plus de 10% lors des négociations annuelles en mars dernier et qui contiennent au moins une matière première dont le coût a diminué. On peut s’attendre à des baisses de prix pour des produits tels que la viande surgelée, les aliments pour animaux, les bonbons et les gâteaux.

Cependant, il faudra attendre la conclusion de ces négociations pour voir les baisses de prix se matérialiser dans les rayons. Les distributeurs devront d’abord écouler leurs stocks aux prix précédents avant de recevoir les produits à leur nouveau tarif. Ainsi, après un “mars rouge” marqué par les hausses de prix, on espère maintenant un “juillet vert” avec des prix plus abordables pour les consommateurs.

Il est important de souligner que les marges bénéficiant aux géants de l’agroalimentaire sont nettement plus élevées que celles des distributeurs. Ils disposent donc d’une plus grande marge de manœuvre pour réduire leurs marges. Cependant, en proportion, ils ont été moins enclins à le faire que les distributeurs.

En effet, de nombreux produits de marque ont réussi à maintenir de bonnes performances malgré une inflation à deux chiffres, contrairement aux produits de grandes marques qui ont subi les arbitrages des consommateurs contraints par leur budget. Par exemple, les boissons ont connu une hausse de 11,6 à 43% pour les références de Cristaline, 33% pour Red Bull et 31% pour les packs de canettes de Coca Cola, selon les données de NielsenIQ. Ces chiffres représentent les quantités de produits achetés et non le chiffre d’affaires.

Ainsi, la réouverture des négociations entre les industriels de l’agroalimentaire et les distributeurs offre un espoir de réduction des prix, offrant ainsi un certain soulagement aux consommateurs impactés par l’inflation.