Inflation Mars rouge : quels produits vont voir leur prix s’envoler ?

Les négociations entre la grande distribution et les fournisseurs se sont terminé ce mercredi et le résultat est sans appel ! 10% d’augmentation en plus dès ce mois de mars.

Nos contenus vous plaisent ? Soutenez notre duo de journalistes passionnés en regardant une courte publicité !
mars rouge inflation prix supermarché

Un rayon fruits et légumes d’une enseigne à bas coût pourrait voir un mars rouge sur les prix – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Ca y est nous y sommes, et le patron Michel Edouard Leclerc l’avait prédit. Une augmentation de 10% est attendus sur la plupart des produits dans les rayons des supermarchés en plus des 14,5% qu’il y avait déjà eu depuis quelques mois. C’est bien un mois de mars “rouge” qui s’annonce pour les consommateur Français, de quoi toucher encore plus le portefeuille.

Les très grandes marques ont bien mieux négociés que les tout petits de l’industrie. Au final c’est même entre 14 et 15% d’augmentation pour les grandes marques qui vont s’appliquer dans les rayons. Le seul moyen d’atténuer cette hausse des coûts d’achat par les supermarchés c’est de renier sur leur marge, mais quoi qu’il en soit, la plupart des produits vont très fortement augmenter dans nos rayons.

Et qu’est ce qui va coûter plus cher ?

Et bien c’est assez simple, à peu près tout, surtout les produits, dits de première nécessités. Les sodas eux, qui ne sont pas indispensables à la santé, vont très fortement augmenter. Les produits laitiers autour de +12% d’augmentation. Pareil pour la charcuterie par exemple. C’est vraiment une hausse de 10% du ticket de caisse qui est attendue en ce mois de mars.

Quelques exceptions comme l’huile, les pâtes et la semoule qui avaient déjà tellement augmenté ces derniers mois verront leur prix légèrement monter, mais pas autant que 10%.

Le ministre de l’économie se veut rassurant, “pas de mars rouge” selon lui

Bruno le Maire, depuis le salon de l’agriculture à Paris précise que des discussions continuent autour d’un panier anti inflation avec des produits de première nécessité pour garantir au consommateur des prix les plus bas possible sur certains produits de base. Olivia Grégoire ajoute :

“Il ne s’agit pas d’avoir des prix les plus bas possibles sur tous les produits sans exception, mais d’offrir une porte de sortie à tous les consommateurs qui peinent à boucler les fins de mois, en leur permettant de trouver, sur un certain nombre de produits, les prix les plus bas possibles”

Nous verrons donc, tous, comment évoluent les prix et nos courses dans les semaines qui viennent.