Le père de Kevin Trompat, retrouvé mort avec sa compagne Leslie en mars dernier, aurait promis une somme astronomique de 100 000 euros à quiconque s’en prendrait aux suspects accusés de l’assassinat de son fils.

Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke – CREDIT : Gendarmerie de Niort

Cette information a été confirmée par le parquet de Niort, qui a annoncé la mise en garde à vue de Guy Trompat, le père endeuillé, mercredi dernier.

Les autorités n’ont pas communiqué le motif exact de cette garde à vue, mais il semblerait que cela soit en lien avec une possible affaire de vengeance, d’après les informations révélées par Le Parisien. Cinq jeunes hommes ont déjà été mis en examen et placés en détention provisoire pour l’assassinat du jeune couple.

Le dossier, qui a été initialement ouvert à Niort avant d’être transféré au pôle d’instruction criminelle de Poitiers, continue de faire des vagues. Le parquet de Niort a en effet ouvert une nouvelle enquête préliminaire fin mars après avoir reçu des informations selon lesquelles le père de Kevin Trompat chercherait à recruter des détenus pour éliminer les responsables présumés du meurtre de son fils en prison.

D’après le parquet de Poitiers, Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke ont été assassinés par des coups portés à l’aide d’un objet contondant. Les mobiles évoqués pour expliquer cet acte odieux seraient une déception sentimentale et/ou des dettes financières des suspects.

Le père de Kevin, Guy Trompat, était incarcéré pour violences volontaires au moment de la disparition de son fils et de sa petite amie. Après la découverte des corps, il avait organisé une marche blanche pour rendre hommage aux deux victimes et réclamer justice.

« C’est insurmontable. Ils ont détruit des vies, détruit ma vie. Je ne pourrai pas vivre sans mon fils », avait déclaré Guy Trompat, désespéré, devant les journalistes. Cette affaire continue de bouleverser la région, et les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur ce crime abject.

Une affaire glauque qui montre une fois de plus à quel point la douleur et la colère peuvent conduire à des actes extrêmes. Les autorités enquêtent désormais sur cette nouvelle piste pour tenter de faire la lumière sur cette affaire qui a bouleversé la région.