Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé dimanche soir un report significatif des épreuves de spécialité du baccalauréat. Initialement prévues en mars, ces épreuves auront désormais lieu en juin.

Report du bac – CREDIT : Faut qu’on en parle

Cette décision, prise après consultation avec le président Emmanuel Macron et la Première ministre, vise à améliorer l’assiduité et l’engagement des élèves tout au long de l’année scolaire.

Un report aux conséquences multiples

Le changement de date des épreuves de spécialité n’est pas sans conséquences. Il impacte directement la plateforme Parcoursup, qui sert à l’orientation des élèves dans l’enseignement supérieur. Jusqu’à présent, les notes de ces épreuves étaient un critère de sélection important. Avec ce report, c’est le contrôle continu qui prendra une place plus significative dans la sélection des élèves.

Réactions mitigées

La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) a accueilli favorablement cette annonce. Grégoire Ensel, président national de la FCPE, a déclaré que c’était une “bonne nouvelle”. Toutefois, il a souligné que cette décision soulève de nouvelles questions, notamment en ce qui concerne l’équité entre les établissements. La FCPE appelle à “une note droit à l’erreur dans le cas du contrôle continu” et insiste sur le fait que “le baccalauréat doit rester un bac national et pas un bac local”.

Vers une réforme plus large ?

Gabriel Attal a également évoqué la nécessité d’être “pragmatique” et de “regarder ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas” dans le système éducatif actuel. Ce report pourrait donc n’être que la première étape d’une série de changements à venir dans le système éducatif français.

Le report des épreuves de spécialité du bac en juin est une décision qui, bien que bien accueillie par certains, soulève de nombreuses questions et inquiétudes. Elle met en lumière les défis auxquels le système éducatif français est confronté, notamment en termes d’équité et de sélection pour l’enseignement supérieur.