Panier anti inflation : une bonne idée ?

Le gouvernement voudrait voir une panier anti inflation proposé dans les supermarchés Français, il contiendrait 20 produits de première nécessité.

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change le 1er janvier 2023 panier anti inflation

Caisse d’un supermarché qui pourrait proposer un panier anti inflation – CREDIT : Faut qu’on en parle !

L’efficacité d’un tel dispositif pose question, sur le principe, il permettrait de bloquer le prix de vingt produits de première nécessité, cela parait cohérant dans un contexte inflationniste ou une grande majorité de Français ont dû mal à boucler les fins de mois.

Sur le fond, c’est une mesure bienveillante, l’objectif est de bloquer les prix à quasi-prix coûtant sur des produits vendus par la grande distribution. Il est clair que ces derniers temps les prix sont devenus fous, +31% sur les viandes, +20% sur l’huile et les pâtes, +15% sur les œufs, du jamais vu depuis des années.  L’inflation globale dépasse les 6% sur un an… Une des réponses du gouvernement, outre la prime de 100 euros pour le carburant qui a démarré ce lundi 16 janvier, c’est de bloquer des prix sur plusieurs produits du quotidien. Les salaires ont augmentés en moyenne de 4% mais cela ne comble pas l’inflation.

C’est une annonce qui amène la défiance auprès des professionnels du secteur de la grande distribution. Dans certains départements d’outre-mer ce dispositif existe déjà depuis plusieurs années, le bouclier qualité prix.

Le groupe Carrefour a déjà lancé une opération appelé le “défi anti inflation” depuis l’été 2022 pour bloquer un maximum les prix envers les ménages, c’est des prix très très serrés sur plusieurs articles indispensables du quotidien.

Pour le ministre du commerce cela n’est pas assez :

« L’idée, c’est d’avoir un socle de produits de première nécessité dont les prix sont les plus bas possible » « Ça va de l’hygiène bébé à l’hygiène adulte, aux produits laitiers, aux produits frais, aux pâtes.» dit-il

Affaire à suivre, ce projet devrait voir le jour en mars prochain, Olivia Grégoire, la ministre déléguée en chargé de la consommation travaille sur ce point, à tel point que dans les couloirs de Bercy on appele cela le “panier d’Olivia”.