Selon Christophe Béchu, les préfets doivent prendre des arrêtes de restriction d’eau dès maintenant. La situation est grave.

Une rivière à sec en plein mois de février – CREDIT : Pixabay

La situation est critique ! Pour le moment, le gouvernement sonne l’alerte mais ne prend pas de suite des mesures qui pourrait fâcher les personnes. Cependant, il appelle au plus tôt les préfets à prendre des mesures de restrictions d’eau dans bon nombre de département.

Le record de 32 jours sans pluie a donc été stoppé par les quelques pluies, voir neige même dans le sud-est de la France. Mais cela ne suffit pas ! Dans les jours prochains, le soleil sera de retour et les températures printanières qui vont avec.

Il est impossible de prédire, à l’heure actuelle, si le printemps sera pluvieux ou non. Si cela n’est pas le cas, nous nous apprêtons à vivre un été encore pire que celui de 2022. Fabrice, météorologue précise : “L’été 2022 ce n’est rien comparé à celui qui nous attend si il ne pleut pas. LLE niveau des nappes phréatiques est très bas en cette saison hivernale alors que c’est justement en ce moment même qu’elles devraient se remplir et ce n’est pas le cas. La situation est grave. Avec le réchauffement climatique il va falloir faire avec, les étés seront de plus en plus torride et il va falloir faire attention à l’eau dans les années futures. En France nous nous dirigeons vers un climat du Maghreb.”

En effet, le remplissage des nappes phréatiques est très faible, elles sont a des niveaux très bas, l’eau va finir par se raréfier en France dans les décennies à venir. Le ministre de la transition écologique appelle donc dès maintenant les préfets à prendre des mesures pour limiter l’usage de l’eau afin d’anticiper un été 2023 catastrophique si il ne pleut pas.

32 jours sans pluie, c’est un record depuis 1959, le début des mesures sur ce sujet. De plus, il y a un déficit d’enneigement, qui normalement à la fonte de neige au printemps, vient alimenter les rivières et lacs de notre pays en eau. Cette année cela ne sera pas le cas, très peu de réserve de neige dans nos montagnes. Ce sont les conséquences directes du réchauffement climatique.