Voyager au Brésil Un expatrié partage ses conseils de sécurité pour les voyageurs
Le Brésil, une destination à hauts risques pour les voyageurs non avertis ?
DÉCRYPTAGE – Entre ses plages de rêve et sa culture vibrante, le Brésil attire chaque année des millions de visiteurs. Pourtant, derrière la carte postale se cache une réalité sécuritaire complexe. Un expatrié français, fort d’une décennie de vie sur place, livre dans une vidéo ses conseils de prudence, rappelant que la vigilance est le maître-mot pour qui s’aventure en terre brésilienne.
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D’emblée, le ton est donné. Si l’auteur de la vidéo concède que “les lieux touristiques sont généralement tranquilles”, il brise rapidement l’illusion. Il rappelle que le Brésil est “l’un des pays avec le plus d’insécurité au monde”. Pour illustrer son propos, il partage une règle personnelle, fruit d’une longue expérience : “Je ne sors jamais mon appareil photo comme je le ferais en France”. La raison est simple et économique : un appareil professionnel, qui peut sembler banal pour un touriste européen, “représente une somme importante pour un Brésilien moyen” et transforme instantanément son propriétaire en une cible de choix.
Une géographie du risque : des métropoles sous haute tension
Le créateur de la vidéo dresse une carte précise des zones à risque. La plus grande prudence est de mise dans les mégalopoles, citant nommément “Rio de Janeiro, São Paulo Capitale et Belo Horizonte”, des villes où il affirme ne jamais s’équiper de son matériel professionnel. C’est dans ces centres urbains denses que le danger est le plus palpable.
À l’opposé, il offre une perspective plus rassurante pour une autre facette du pays. “Voyager dans les campagnes ne pose généralement aucun problème pour l’utilisation de ces équipements”. Cette distinction souligne qu’il est possible de profiter du Brésil plus sereinement, à condition de bien choisir ses destinations et d’adapter son comportement.
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Les arnaques au-delà du vol : l’exemple de la location de voiture
Le danger ne se limite pas aux agressions physiques. L’expatrié met en garde contre des pièges plus subtils, mais tout aussi coûteux. Il prend l’exemple concret de la location de voiture, un secteur où les touristes peuvent être victimes d’arnaques telles que “des frais cachés ou des dommages préexistants qui peuvent être facturés” abusivement.
Cette réalité l’amène à une conclusion sans appel : “le Brésil n’est pas un pays d’amateurs, et Rio de Janeiro non plus”. Le message est clair : la naïveté n’a pas sa place. Le voyageur doit se défaire de sa mentalité occidentale et comprendre que les codes sont différents. La vigilance doit être constante, car le crime peut être le fait d’un simple “opportunisme” comme de “bandes organisées”.
En somme, le témoignage de cet expatrié n’est pas une invitation à bouder le Brésil, mais un appel puissant à la préparation et au réalisme. Pour que le voyage reste un rêve, le visiteur se doit d’être informé, prudent et conscient des réalités locales.